Les bienfaits du sexe pendant les règles

Les douleurs menstruelles sont à la fois exaspérantes et fatigantes. Faire l’amour réduit les douleurs. L’explication est que les hormones du bonheur, ou endorphines libérées par le cerveau pendant le sexe sont des antidouleurs. Ce qui fait que les crampes sont réduites, et même le stress lié à la venue de la période menstruelle est diminué. Le coït pendant les règles aide à en réduire la durée de celles-ci. L’endomètre tombe plus facilement après le sexe, et encore plus vite en cas d’orgasme. Ce qui fait que la quantité de sang perdue à ce moment-là est plus abondante que d’habitude, mais la durée du supplice est diminuée. D’autre part, les femmes sont plus sensibles au moment des règles. Le plaisir sera donc décuplé.

Les précautions à prendre

Le sang salit, tout le monde le sait. Donc il faut veiller à ne pas trop changer de place durant un rapport pendant les règles, au risque de tacher toute la maison. Virez les draps blancs, et tapissez l’endroit prévu de serviette. Une entreprise a inventé un tampon flexible pour ce genre de situations. Le tampon doit être placé au fond du vagin, afin de recueillir le sang à la source, ce qui permet de s’exciter tranquillement. Néanmoins, une grossesse est toujours possible, donc n’oubliez jamais le préservatif. Accessoirement, cela permettra à monsieur d’éviter d’être trop éclaboussé. D’un autre côté, il est utile de faire remarquer que la femme est plus facilement sujette aux MST ou aux IST pendant les règles.

La flibansérine ou Addyi

L’Addyi entre dans la catégorie des désinhibiteurs. Il agit directement sur le cerveau. Son principe actif débloque les facteurs qui font obstacle au plaisir. Cela peut être le stress, la fatigue ou autre chose. A la différence d’autres formules, la flibansérine ne crée ni ne booste le désir. Elle sert principalement à libérer cette sensation. En d’autres termes, il ne s’agit pas encore d’un stimulant qui permettra d’atteindre l’orgasme, mais d’une solution psychoactive.

Pour relancer la sexualité

Selon les scientifiques, environ 40% des femmes vivent une sorte de morosité dans leur sexualité. La flibansérine leur permettrait de retrouver un niveau de désir normal. Ce médicament s’adresse aux femmes qui n’ont pas encore atteint la ménopause. L’envie reviendra puisque les molécules de l’Addyi ciblent les neurotransmetteurs qui ont un rapport direct avec l’appétit sexuel. Il faut alors prendre un comprimé tous les soirs pendant plusieurs jours, voire quelques semaines pour ressentir le désir refaire surface. Paradoxalement, les effets secondaires sont bien réels et se manifestent assez rapidement.

Pas comparable au Viagra

Le fonctionnement de la libido n’est pas le même chez les deux sexes. Pour les hommes, la prise d’une pilule de Viagra quelques minutes avant les ébats maintient une érection pendant une durée suffisante. Auprès des femmes, il faut encore patienter des jours pour ressentir l’effet de la flibansérine. Pour une sexualité féminine satisfaisante, les prescriptions médicales vont jusqu’à 4 semaines de prise quotidienne. Enfin, les femmes ne sont pas égales devant ce traitement. Le résultat n’est significatif que dans 60% des cas.

La pilosité devenue esthétique

Le poil souffre d’une mauvaise publicité. Une idée est répandue selon laquelle, les poils sont source d’infections, car ils « stockent » les microbes. Pourtant, s’épiler présente aussi des risques d’infection. Mais le sujet n’est pas là. Le poil, pour l’homme, est le signe de la maturité sexuelle. C’est pour ça que la barbe est si prisée. Le poil pubien de la femme ne dégoûte pas forcément un homme. Beaucoup préfèrent que les femmes ne s’épilent pas intégralement, car un sexe sans poil leur fait penser à un sexe d’enfant. De même, beaucoup de femmes privilégient les hommes qui gardent leurs poils.

Un accessoire sexuel très intéressant

Les poils peuvent devenir des accessoires sexuels. Se faire raser par son ou sa partenaire est une expérience qui vaut la peine d’être testée. Par ailleurs, pour le sexe féminin, le retrait des poils permet la mise en valeur des petites lèvres. Celles-ci sont plus visibles, donc plus accessibles en cas de cunnilingus. Pour rester dans ce contexte, pratiquer un cunnilingus sur un sexe poilu est tout aussi intéressant, pour autant qu’on sache en tirer profit. Les poils pubiens de l’homme sont tout aussi exploitables. Durant la pénétration, ces poils peuvent venir titiller le clitoris, pour doubler le plaisir, ou chatouiller les cuisses, pour un mélange de sensations. Durant les préliminaires, se faire caresser le clitoris ou la verge à travers une toison procure des sensations inédites autant pour le caressé, que pour le caresseur.

Le chocolat et la grenade sont moyennement efficaces

Après avoir effectué des études approfondies, les scientifiques s’accordent à dire que le chocolat et la grenade, utilisés séparément, ont un effet aphrodisiaque. Cela dit, les résultats resteraient médiocres, voire décevants. La grenade ne ferait pas plus d’effet qu’un placebo chez certaines personnes. Le chocolat serait meilleur, mais ce produit agit davantage sur l’humeur que sur la libido elle-même. Au final, il améliore la sexualité sans être un aphrodisiaque d’exception.

Des effets palpables avec le jus du fruit

Une étude contradictoire menée en Écosse a tout de même prouvé que la grenade reste un aphrodisiaque efficace. Le jus de ce fruit apporte de nombreuses vertus, notamment sur la circulation sanguine. Indirectement, la préparation joue un rôle sur la fonction érectile. L’Université Queen Margaret est parvenue à la conclusion que cet aliment a permis d’augmenter la production de testostérone de 30% chez des volontaires. Cette hormone mâle agit sur la sexualité masculine en favorisant la spermatogenèse, mais aussi en maintenant une meilleure performance au lit.

Ce qui ne change en rien la réputation du chocolat

Faisant l’objet de véritable louange auprès de ses fervents défenseurs, le chocolat ne fait plus l’unanimité. La teneur en magnésium, potassium et d’autres sels minéraux essentiels dans cet aliment reste cependant un avantage de taille. Ces nutriments agissent directement sur les neurotransmetteurs. Ils permettent de ressentir plus de plaisir sans nécessairement provoquer l’appétit sexuel. Le chocolat est également un régulateur de l’humeur. Faire l’amour dans la détente ou l’euphorie reste une bonne chose, avec ou sans aphrodisiaque.